Il est ne le divin enfantJésus n’est pas né dans un temps plus facile que notre époque. C’était la guerre avec l’empire de Rome. Hérode, roi à Jérusalem était une brute et il y avait des pauvres qui attendaient la consolation de Dieu.

En ces jours là, la Parole a été faite chair, Dieu est devenu homme, et il a habité parmi nous. Ce Dieu devenu homme habite en nous, au plus profond de nous qui croyons.
C’est le message éternel de Noël : Emmanuel, Dieu avec nous !
Nous pouvons lui parler à voix basse, en pensée.
Rien n’est plus beau en ces jours d’incertitude.

« Il a habité parmi nous » …mot à mot : il a planté sa tente parmi nous, comme dans le désert avec Moïse, quand Dieu habitait sous une tente. La tente signifie qu’il est en route, et que ce grand Dieu reste simple, accessible, protecteur.

Jésus est vite passé dans notre monde, comme l’étoile des mages, à la fois lente et rapide, et elle n’est passée qu’une fois, il ne fallait pas dormir. Ce passage de Jésus ne dure que le temps de notre vie.

Mais l’Evangile de Jean nous dit que nous avons tous reçu de son abondante charité (Jean 1 :16)… « Grâce sur grâce » La grâce est un cadeau, une faveur que l’on ne mérite pas, et qui dépasse tout ce qui était prévu, c’est la générosité de Dieu qui n’a pas de limites.

Les 3 venues de Jésus

La première venue est à Bethléhem… c’est fait, et les apôtres ont contemplé sa gloire, pas dans la création du cosmos, mais dans son abaissement.
C’est un enfant de 3 kilos et demi, qui dort la plupart du temps et c’est aussi Dieu.

Pour aller à l’étoile la plus proche de la terre, il faudrait 60 millions d’années en roulant à 100 km à l’heure. Et ce grand Seigneur est né à quelques minutes à pied des bergers dans la campagne de Bethléhem. Quel abaissement admirable.

L’important est maintenant sa deuxième venue, quand il apparaîtra dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa manière d’agir.

Et il y a encore une troisième venue de Jésus, qui est comme la clé des autres venues.
Sans la trompette de Dieu, sans la voix d’un archange, Jésus vient dans notre cœur faire sa demeure. « C’est Christ qui vit en moi » disait l’apôtre Paul.

La lumière autour des bergers

Une grande lumière les entoure, comme à l’avènement du Christ qui mettra en pleine lumière les pensées des cœurs. C’est une grande lumière pour réconforter ceux qui habitent dans le pays de l’ombre de la mort. La lumière indique la présence de quelqu’un.

Cette lumière fait penser au premier jour de la création : Que la lumière soit !
C’est comme la lumière d’une nouvelle création. Cette lumière c’est Dieu lui-même, devenu homme en Jésus
Le Christ sera le flambeau du Royaume des cieux
La lumière c’est la bonté de Dieu qui se montre aux humains, et au milieu des angoisses de tous les temps.

Et les bergers racontent partout ce que les anges leur ont dit et ce qu’ils ont vu à propos du petit enfant. C’est le début de l’évangélisation. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder l’enfant emmailloté et couché dans la mangeoire, nous devons raconter, nous devons être la lumière du monde.

C’est l’heure d’aller en hâte regarder la beauté de Jésus-Christ et de faire connaître en tous lieux la plus belle histoire : Dieu s’est donné, il est sorti de lui-même en cette nuit préparée depuis le commencement du monde. Ouvrons la porte de notre vie et qu’il entre chez nous, chez lui.

Je vous souhaite un beau temps de Noël dans la paix de Jésus-Christ, notre Seigneur.

Pasteur Jacky Leprat
Noël 2020