« Christ est ressuscité, vraiment ressuscité ! »
Méditation sur la Résurrection de Jésus-Christ
La résurrection de Jésus-Christ n’est pas une gentille parole pour nous dire, à nous qui sommes en guerre contre un virus meurtrier : «consolez-vous, rassurez-vous, vous continuerez à vivre tels que vous êtes.» Le Christ ne nous fera pas vivre avec lui dans son Paradis tels que nous sommes aujourd’hui, sans une transformation de toute notre vie, de notre corps et de notre esprit, sans une transformation de notre nature.
Jésus est venu pour nous transformer, Jésus est mort pour nous transformer, Jésus est ressuscité pour nous transformer.
La résurrection de Jésus n’est pas une réanimation, mais une transformation avec un corps nouveau, céleste, avec un corps de gloire qui ne peut pas mourir, créé par Dieu en un instant, en un clin d’œil. Ses œuvres sont magnifiques !
Et il y a en Jésus-Christ une force de transformation qui agit en nous dès maintenant, alors que notre corps se détruit petit à petit. Le Christ ressuscité nous donne de vivre d’une vie nouvelle. (Romains 6.4)
Dieu a commencé à transformer nos pleurs en joie, nos peurs en confiance. Nous sommes passés de la mort à la vie. La foi c’est recevoir cette puissance de transformation que la Bible appelle «Christ en nous».
Dans la Genèse, nous lisons que Dieu a d’abord créé les cieux et la terre «sans rien», sans matière première, ensuite, Dieu a transformé ce qu’il a commencé à créer.
Dieu a transformé la terre informe et vide en un jardin. Il en est de même de la résurrection : c’est une création et une transformation.
Le grain de blé devient épi de blé, et le corps terrestre va devenir un corps céleste (un corps fait pour le monde de Dieu).
Si le Christ n’était pas ressuscité, je n’aurais aucune assurance pour mon avenir devant Dieu et devant la mort. Il n’y aurait aucune lumière sur mon sentier de vie, aucun repère.
L’apôtre Paul dit même : Si le Christ n’était pas ressuscité, notre foi serait vaine, c’est-à-dire vide, notre foi serait un peu de vapeur (c’est le sens du mot «vaine»), donc de la buée, rien du tout, inutile.
Mais il y a l’évènement du matin de Pâque, constaté par les apôtres (même les plus incrédules !) :… et Jésus s’est laissé voir après sa mort sur la croix.
Personne n’a vu la résurrection elle-même, mais tous les apôtres, avec les femmes de Galilée, et des centaines d’autres ont vu le ressuscité. Personne n’a vu Jésus se transformer, passer au travers des bandelettes, et sortir du tombeau fermé, comme personne n’a vu la première création avec les étoiles, les grands sapins, les lions et les écureuils.
Je précise qu’à la transfiguration du Seigneur, sur la montagne avec Pierre, Jacques et Jean, ces apôtres ont vu le Seigneur changer comme à la résurrection. «L’aspect de son visage changea». Luc 9.29. Personne n’a vu la résurrection du Christ, c’est-à-dire la transformation du corps de Jésus. Quelle discrétion !
Nous nous vantons beaucoup pour peu de choses, alors pensons à la résurrection du Seigneur dans l’humilité. Et pourtant, c’est l’évènement le plus grandiose, c’est le commencement de la nouvelle création.
En ressuscitant avec un corps, Jésus nous montre qu’il restera toujours un être humain, proche de nous, et il nous montre comment nous ressusciterons.
La victoire du Christ n’est pas sa résurrection, mais d’abord sa mort pour notre péché, pour ceux qui veulent croire en lui.
L’apôtre Paul dit que l’infinie puissance qui a ressuscité le Christ agit en nous maintenant, au-delà de tout ce que nous pensons. (Ephésiens 4 : 20)
Et cette puissance du Seigneur transformera notre faible corps pour le rendre semblable à son corps glorieux (Philippiens 3. 20,21)
«Celui qui croit au Fils à la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 40)
« …et nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Thess. 4.16-18)
Pasteur Jacky Leprat